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Ahmed Zir

13 juin 2008

Ahmed Zir (au travail) Juste un sourire pour les amis..

Juste un sourire pour les amis..

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14 novembre 2007

Ahmed zir, retour des îles

 

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Edition du 14 novembre 2007 > Setif-info       

                         

 

       

            Ahmed zir, retour des îles          

         

            Ahmed Zir, cinéaste algérien natif d’El Eulma vient de rentrer de l’île de La Réunion où il a participé au festival international de films d’Afrique et des îles.          

         

Les cinéastes Alain Gilly et Saïd Oumma (d’origine comorienne), organisateurs du festival, qui ont eu l’occasion d’apprécier les œuvres de l’Algérien lors de l’édition 2006 du festival de Milan, ont tenu à inviter ce dernier, qui était l’unique représentant de l’Algérie. La manifestation, qui s’est déroulée entre le 4 et le 14 octobre, a été le rendez-vous des cinéastes d’Afrique, des îles africaines et d’Amérique Latine. Ahmed Zir a eu l’occasion d’apprécier l’île de La Réunion, et a été surpris par sa population qui vit dans une mosaïque de religions, et surtout dans une tolérance et une paix parfaites. Le célèbre CASPNA, la salle historique du port qui abritait les réunions des syndicalistes de l’île, a accueilli la projection des films en compétition. L’attention de notre cinéaste a été attirée par quelques-unes de ces œuvres, il citera à titre d’exemple, « La découverte de Bab Aziz » du Tunisien Nacer Khamir, « Leïla, ma raison » de Tayab Louhich, un autre Tunisien ou encore « Viva Cuba » de l’Egyptienne Djihane Taher et « Bamako », un film mauritanien de Abdrehman Sessako, qui instaure un tribunal pour juger les gouvernements des Etats africains. De nombreux films tournés en super 8 ont pu être visionnés. Ahmed Zir, qui a eu le premier prix au festival de Milan en 2006, a participé avec son film vidéo « Cessez-le-feu », et a été encore primé au festival de La Réunion. Le cinéma algérien serait, selon le cinéaste, très apprécié en Afrique, et les Africains souhaiteraient son retour sur la scène continentale et dans les compétitions. Ahmed Zir tient à remercier tous ceux qui lui ont facilité sa participation à ce festival où il a représenté l’Algérie de la meilleure des façons.

         

            Sadek Djerdi

Source : http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=80537
         

              
12 octobre 2007

AU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D’AFRIQUE ET DES ÎLES

18 août 2007

"Haraga"

soir

paru sur le soir d'Algerie le 18 Aout 2007.

8 juillet 2007

Bioghraphie de Ahmed Zir. Cinéaste indépendant

-Ahmed Zir né le 17/04/1951 à El Eulma  Algérie

-Bachelier 1972

-Enseignant .

-Cinéaste indépendant  surtout en super 8 depuis 1979.

-Ecrit sur le cinéma à la revue 7émé art (Tunisie)

-Participation à l’émission radio ‘’ Cinérama ‘’ (Algérie)

-Réalisation de 45 courts métrages (super 8)

-35 prix nationaux et internationaux notamment en Tunisie (Grand prix) au Venezuela,

    aux USA,en Belgique , en France et en Algérie (tous les Festivals).

-Participation aux stages organisé par la cinémathèque et l’université Algérienne.

-Prix pour un Scénario (concours organisé par le journal Horizons en 1989).

-Voyage aux USA avec la filmographie complète.(Universite Havard-San francisco,N.york)

-Plusieurs fois membre de jury aux festivals de Bruxelles et de Kélibia (Tunisie)

-Passage du film OS & Co à Channel 4 (Londres)

-Médaille d’honneur de la ville de Bruxelles (Belgique)

-Sculpture sur bois :75 pièces .

-Occasionnellement poète :en Français (ex :Puzzle avant le départ ,Béton,4 à l’infini)

-Figuration dans des films professionnels : (Kahla ou Beidha de Abderahmane Boughermouh)

  , (Ne reste dans l’Oued que ses Galets de jean pierre LLedo) et( courts métrages belges de     Robert Malengreau.)

-Stage à l'INADC (institut d'art dramatique ,Algerie )
Liste des films S8,tous originaux de 1979 à 2004 : 

1-ETRE

6’

2-FLAMBEES

5’

3-LE REVE

6’

4-ZOOM I

3’

5-LE PATRE DE L’ORDRE

10’

6-ILLUSION

5’

7-NUAGES  D’AUTOMNE 12 ‘

8-AURORE

6’

9-TOUT CHANGEMENT

4’

10-VESTIGES

4’

11-ZOOM II 4’

12-APOCALYPSE TOMORROW

10’

13-SOIR

3’

14-INFOMANIA

6’

15-MONSIEUR

6’

16-EXPRESSE

2’

17-CUICUL

5’

18-O.S and Co

4’

19-LA CHAINE

4’

20-BONJOUR 2’’

21-O ! CŒUR

5’

22-COMBAT

2’

23-CINEMA 13 ‘

24-USA TODAY

27’

25-PREHISTOIRE

5’

26-REPERES

13’

27-CLIP-CLAP

5’

28-SEULS LES OISEAUX  6'

29-LA CHARITE S.V.P.2’

30-WAHRANE

5’

31-SOLO

5’

32-24 H DU MAOUIA

5’

33-REGARDS

8’

34-APRES LES MOISSONS

6’

35-QUI SUIS –JE ?

5’

36-INSURGES

6’

37-LE VELO

8’

38-CESSEZ-LE-FEU 15’ (béta)

39-EL EULMA 8'

40-MACHA  6'

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18 juin 2007

La Marche du Siecle..

Construction de l'Autoroute passant par la Ville d'El-Eulma
un petit témoignage documentaire.

zir

17 juin 2007

BETON

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Béton

Je suis le béton.

Gris,jour de pluie

Mon cœur,si j’en ai ,

Rouille pourrie

S’enfonce dans les terres fertiles,

Et détruit toute racine,

De vert,Mon ennemi.

Ma politique est simple et dure,

Bannir toute pierre,

Si noble et séculaire soit-elle.

Gagner les terres,

Si nourricieres soient-elles

Réduire les couleurs arc-en-ciel

Pour un gris cendre virant au noir.

 

Ahmed Zir

16 juin 2007

Jean-Pierre Lledo et Ahmed Zir

14 janvier 2007

“A LA RECHERCHE DU PASSE”

CONTRIBUTION/PATRIMOINE
“A LA RECHERCHE DU PASSE”
Par Ahmed Zir *
Découverte d’un hippopotame
fossilisé. (Le soir d'Algérie)

iguanodon

C’est déjà le soir.Hurlements, glapissements,barrissements couvrent l’immense savane.D’étranges oiseaux planent en silence dans le ciel, se préparant à se nicher. L’eau du lac s’éparpilla avec fracas, puis deux énormes hippopotames surgirent gueules ouvertes. Dans un mélange de cris, oiseaux, hyènes et chevaux sauvages s’enfuirent. L’un des mastodontes enfonça ses crocs puissants dans le cou de son rival, laissant une blessure béante d’où gicla le sang qui se mélangea à l’eau. Le combat continua avec fureur un moment puis cessa. L’hippopotame blessé à mort se hissa sur la berge en râlant. Le vainqueur se dirigea vers une femelle, probablement l’enjeu de cette bataille homérique. Un silence pesant enveloppa le lieu du combat. Un sifflement sec dans l’air. Une lance se ficha dans le cou de l’animal agonisant.

Le silex effilé du deuxième javelot s’enfonça profondément dans son œil. L’animal se cabra puis s’affaissa. Des hommes s’approchèrent et commencèrent le dépeçage de l’incroyable forme avec leurs outils de pierre. La nuit tomba sur le site de Aïn-Lehnech. Seul témoin, un peu plus loin, la masse sombre et solitaire de la montagne Bram, point de repère des hommes d’hier qui ont migré, probablement, vers l’Asie et l’Europe. 1,8 million d’années après. Juillet 2006, sous un soleil de plomb, le paléontologiste Sahnouni et ses étudiants
découvrent un hippopotame fossilisé. Des outils lithiques, témoins du passage des hommes, tout autour. La collecte est inestimable, une étape essentielle en attendant la découverte d’ossements humains. C’est un grand moment d’émotion pour les étudiants. Curieux et attentifs aux explications scientifiques del’archéologue Sahnouni, sur les étapes de l’invention de l’outil, son utilisation pour la chasse, la stratigraphie géologique, la collecte d’indices, les mœurs des lointains habitants de la région de Aïn- Lehnech, peut-être sanctuaire de la civilisation paléontologique. Il y avait abondance de bêtes (mastodontes, chacals, antilopes, rhinocéros…) et de plantes. Les hommes étaient rares. Courir, grimper, sauter, surveiller étaient leurs atouts pour survivre. C’était une savane traversée par les méandres de rivières alimentées par d’innombrables affluents, favorisant la formation d’étangs et une flore, principale nourriture d’une faune hétéroclite pour l’archéologue Sahnouni,chaque fouille à Aïn-Lehnech est un enjeu historique important, un sauvetage du patrimoine paléontologique de la région. Les strates de sédiments regorgent d’objets, d’os pétrifiés, d’informations utiles à l’élaboration de l’histoire d’une région, d’un continent… du monde. La science est utile, mais la passion, la persévérance et parfois le hasard sont les clefs de toute découverte archéologique.
A. Z.
* Cinéaste

14 janvier 2007

Interview dépêche de Kabylie

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Cecil B. demille
(dix commandements..)



''Le court métrage est le fondement d’un nouveau cinéma algérien''
Ahmed Zir

C’est un grand passionné du court métrage. Depuis des années, Ahmed Zir produit des images pleines d’émotion et de sens. C’est avec sa gentillesse légendaire qu’il nous parle de sa vision du cinéma.

 

La Dépêche de Kabylie : Comment es-tu venu au cinéma ?

Ahmed Zir : Je suis venu au monde du cinéma grâce au film de Cecil B. De Mille, "Samson et Dalila " avec Hedi Lamarr et Victor Mature. Fin des années 50, mon père l’avait vu plusieurs fois et chaque soir il me racontait par le détail l’histoire de ce héros biblique et ça stimulait énormément mon imagination fertile. Chaque semaine à l’école, à raison de 20F de l’époque, on avait droit à une série de courts-métrages de Charlot. J’ai acheté mon premier billet pour une place orchestre juste sous l’écran (j’ai vu " Samson et Dalila " en contre plongée, comme pour les autres films).Le temps passe. Des films merveilleux aussi. La cinémathèque organise un festival du film amateur. J’achète une caméra super 8 très simple et j’ai mes deux premiers courts-métrages S 8. Commence ma petite aventure pleine de rencontres et d’apprentissage.

Quelle est ton appréciation du cinéma ?

l Je crois que les années 70 ont été les années du plus beau cinéma. Des films riches en enseignements, des acteurs et des réalisateurs formidables, Je cite au passage : "l’Epouvantail" de Jerry schatzberg, " El-perdido " de Robert Aldrich, " Mort à Venise " de Luchino Visconti, " Max et les ferrailleurs de Claude Sautet, sans oublier les westerns spaghetti, les péplums pour le plaisir. Je cite encore : "El-chuncho " avec un acteur hors pair Gian Maria Volonte. Le cinéma italien m’avait donné une grande joie sans oublier les autres cinématographies : la poésie des films du hongrois Jancso, Robert Redford dans l’écologique "Jeremiah johnson " de Sydney pollack, l’excellent Richard Harris dans l’ethnologique " Un homme nommé cheval ". Ce n’était pas encore l’époque du tout virtuel et des effets spéciaux excessifs, tueurs d’émotion.

Comment vois-tu le court métrage ?

l J’ai vu des courts-métrages originaux en s8 comme "Les pas " et "La rouille" d’un cinéaste de Annaba, Amar Saifi et bien d’autres. Le cinéma algérien recèle beaucoup de courts métrages faits à l’époque où il y avait une politique de production. Il faut les revoir et les montrer aux jeunes générations, c’est notre patrimoine .Je me souviens des beaux courts métrages de Rabah Laradji "Massinissa" et " Nasr Eddine Dinet ", ceux inventifs de Brahim Tsaki.

Aujourd’hui plus qu’hier, il faut produire des "images made in Algéria " Pour s’imposer dans un monde où l’image prime. Le court métrage est plus que jamais le fondement d’un nouveau cinéma algérien.

Quel est l’avenir du cinéma algérien ?

l Le coup de grâce au cinéma Algérien a été orchestré, car détruire est un acte volontaire. Fermer des salles, dissoudre les organismes de cinéma, cesser de publier des revues de cinéma (Les deux écrans ) sont les étapes de la mort annoncée du cinéma algérien qui avait bien démarré avec des films de bonne facture. C’était l’époque héroïque avec des titres : "Le vent des Aurès", de M.L.Hamina , " les Hors-la-loi " de Tewfik Fares " Noua " de A .Tolbi…Sans oublier les coproductions : "l’Etranger" de Visconti. Pour le moment le film algérien est une rareté.

Quels sont tes projets artistiques ?

l Je continue à monter des films en super 8, en attendant un moyen-métrage avec JP Lieddo avec qui j’ai eu la chance de participer (ma mère aussi) à son dernier film " Ne restent dans l’oued que ses galets " comme personnage principal. Une expérience et la découverte d’un ami : JP Liedo.

 

Propos recueillis par Farid Ait Mansour

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